Fondé en 2021, l’Agence Archéologique vous fait découvrir l’Histoire autrement

L’Agence Archéologique s’adresse aux entreprises, collectivités, associations qui souhaitent s’ouvrir à la recherche archéologique et à la civilisation Maya. Elle répond aussi au besoin de réconcilier le public avec l’archéologie.

Qui êtes-vous ?

Je m’appelle Clément Goullin, je suis né à Vannes en 1986. Je suis donc un breton, passionné d’histoire et d’architecture monumentale. Je suis le créateur de l’Agence Archéologique.

Quel est votre parcours ?

Après avoir rêvé toute mon enfance de devenir un archéologue, j’ai classiquement choisi à la fin de mon bac scientifique de faire une école de commerce. J’ai donc effectué mes études à l’IPAG Business School d’où je suis sorti en 2012 avec un master II en E-Marketing & E-Business. J’ai ensuite enchaîné les contrats dans le monde du web marketing. Tout d’abord directeur web au Slip Français pour la marque Léon Flam, j’ai fait mes premières armes dans le digital. J’ai ensuite obtenu plusieurs postes en CDD, dont un poste, chez L’Oréal en tant que Webmarketing project Manager. En 2014, j’ai intégré Just Search en tant qu’Account manager SEO, j’ai alors appris à me servir pleinement des différents leviers d’acquisition, le SEO, le SEA, les réseaux sociaux, j’ai acquis une parfaite gestion des projets et un intérêt pour la relation client. J’ai été contacté par plusieurs grandes entreprises, dont Google et j’ai fini chez Publicis en tant que directeur de compte SEO. Je gérais une équipe de 6 personnes pour un grand groupe français. 

Après 6 ans dans le web et de multiples expériences, j’ai cependant décidé d’entamer une reconversion professionnelle en archéologie.

Pourquoi une reconversion ?

En fait, j’ai adoré le monde du web, on a toujours quelque chose à apprendre. On réfléchit et invente des stratégies afin de faire de la communication et du marketing une vraie valeur ajoutée. Mais à côté de ça, j’avais l’impression que mon travail n’avait pas de sens. Même si j’aimais ça, je ne comprenais pas pourquoi je le faisais sur le long terme, j’avais envie de vivre de ma passion. J’ai donc pris rendez-vous avec un coach afin de définir mon besoin profond, l’archéologie a très vite fait surface. J’ai donc postulé à Paris 4 Lettres-Sorbonne où j’ai intégré une Licence 3. J’ai adoré mon année, chaque cours était passionnant et je souhaitais toujours en apprendre plus. Très vite, c’est la Mésoamérique qui a fait battre mon cœur, j’ai donc intégré un Master 1 à Paris 1 Panthéon-Sorbonne afin d’être dans la meilleure université concernant ce sujet d’étude. J’ai terminé en 2021 mon Master II et je suis donc devenu pleinement un archéologue et un mayaniste.

Pourquoi devenir Mayaniste ?

J’ai eu la chance, depuis ma plus tendre enfance, de beaucoup voyager. J’étais déjà attiré par l’archéologie au travers d’Indiana Jones (dont la Dernière croisade est sortie en 1989) mais ce sont mes voyages qui m’ont pleinement convaincu. J’ai eu la chance à 9 ans d’aller à l’ile de Pâques pour y découvrir les moaï. J’ai ensuite voyagé en Égypte vers 15 ans où j’ai voulu devenir, à l’instant même où j’ai posé mes yeux sur Karnak, un égyptologue. En fin de compte, c’est ma troisième année universitaire, en partie au Mexique, qui a semé la graine. J’ai eu l’occasion de visiter beaucoup de sites archéologiques autour de CDMX (Mexico City) puis de faire le Chiapas ou le Yucatán où s’est développée la civilisation maya. À Partir de là, c’était le début d’une véritable histoire d’amour. Quand j’ai vu ces pyramides et temples monumentaux en calcaire parfaitement taillés, quand j’ai imaginé la vie d’alors, j’étais perdu pour de bon dans cette civilisation. J’ai eu ensuite l’occasion avec ma femme d’aller au Guatemala et de nouveau au Yucatán pour découvrir le Puuc. Ces voyages ont confirmé m’ont intérêt pour cette civilisation qui vivait au milieu de la forêt tropicale. J’avais l’impression d’être un découvreur qui au détour de la jungle tombait sur la plus belle chose faite de la main de l’homme. 

Qu’est-ce que l’Agence Archéologique ?

C’est une entreprise qui propose tout d’abord des cycles de conférences. Nous ajustons nos thématiques en fonction des besoins de l’entreprise. Quoi de mieux que de parler d’urbanisme maya à des entreprises comme Vinci ? Ou de commerce à des entreprises comme BNP ? Ce sont ensuite des propositions de voyages archéologiques sur-mesure. Nous sommes là pour vous faire faire un voyage culturel qui mêle visites, conférences et découverte. Enfin, nous souhaitons, un peu à l’image de Cifre, mettre en relation des chercheurs, des futurs docteurs en archéologie avec des entreprises et des mécènes. Je pense qu’il est temps de lier privé et recherche afin de passer au-dessus de la rentabilité à tout prix pour ne se concentrer que sur la diffusion de nos connaissances.

Comment vous est venue l’idée de créer cette entreprise ?

En 2018, je suis allé voir ma grand-mère en maison de retraite, j’ai pu voir que les activités étaient peu nombreuses. J’ai donc proposé de faire une conférence qui a été un succès. J’ai ensuite été en contact avec une entreprise spécialisée et elle m’a proposée de faire des cycles de conférences. Dans le même temps, l’idée de créer des voyages thématiques sur l’archéologie a germé dans un coin de ma tête et j’ai commencé à rencontrer des agences de voyages, des sociétés spécialisées pour voir si mon projet était viable… Mais la pandémie est passée par là et tout s’est arrêté. J’ai pu me rendre compte, durant cette période de pause, que le monde de l’archéologie n’a pas du tout une notion business ou marketing, j’ai donc pensé à faire comme certaines entreprises qui mettent en relation start-up et business angel.

Maintenant que la situation s’améliore, j’ai décidé de lancer cette entreprise qui va aider l’archéologie à sortir du monde universitaire pour devenir un vecteur du rayonnement français au travers de levier marketing.